mardi 28 juillet 2009

Et si je suis différent de toi

Quelle faiblesse, quelle inconscience, quelle étroitesse d´esprit pour celui qui ne peut pas concevoir qu´on soit différent de lui. Si je suis différent de toi en quoi cela diminuerai à ton être, en quoi cela s´opposerait a ta liberté, en quoi cela pourrait nuire à ta culture et à ta religion. En quoi cela pourrait te faire sauf te grandir, sauf t´enrichir, sauf participer à ta perfection et à perfection de ton monde. En quoi cela pourrait te faire sauf te permettre de comprendre la quintessence des choses, de contempler la beauté de l´oeuvre divine. Ma différence, ma singularité, mon égo sont tes reflets. C´est à partir de moi que tu peux te comprendre, que tu peux t´apprécier, apprécier et valoriser ton être. Pourquoi alors ne souhaiterais tu pas que je sois ce que je suis.Je suis ton miroir, je suis ton reflet et je suis finalement ce sans quoi tu n´existerais pas. Pourquoi alors ne pas accepter que je sois différent de toi dans ma couleur ma couleur de la peau, dans mon appréhension des choses, dans façon de penser, de concevoir, de critiquer, dans ma façon de me comporter. Pourquoi ma culture doit être celle de toi .Pourquoi mes réalités sociales doivent être abandonnées, supplantées au profit des tiennes.T´interroges- tu s´il n´y avait que toi seul sur cette terre que signifierait ton existence ? Accepte la tolérance et en acceptant la différence mon frère, ma soeur, mon ainé, mon cadet, mon voisin, ma voisine accepte la différence que tu sois blanc, jaune et noir, que peulh, bambara, wolof, soninke, beïdane ou harratine, que tu sois woulad Bousba, Idawaly, smasside, jalaalo, kaladio, tegg ou je ne sais quoi. Sais-tu bien que la noirceur, l´obscurité mettent en valeur la lumière. N´as-tu vu pas la belle alternance, la belle dialectique de la nuit et du jour, quelle perfection. Regarde l´oeil, où le noir et le blanc cohabitent dans la différence mais dans la perfection. Pense encore au chaud et au froid, au male et la femelle et bien tant de choses qui révèlent la perfection de notre monde.Je m´adresse à toi, je parle à toi mon frère, ma soeur, mon voisin et même toi qui pense que nous ne partageons pas le même pays. Tu sais pourquoi aujourd´hui j´ai décidé de parler et d´écrire pour que tu comprennes à jamais que nous pouvons nous aimer dans notre différence, que nous pouvons nous compléter et évoluer dans cette acception de différence et bâtir de grandes choses, des nations et des pays.Aujourd´hui la construction de notre monde, de notre pays nous interpelle au plus profond de notre âme. Certains ont été victimes des douleurs infinies de nos systèmes politiques, sociaux et culturels, de nos gouvernants et de nos dirigeants politiques. Ces politiques ont précipité l´effondrement de nos valeurs, ont causé la famine. Les violations flagrantes des droits humains, l´exclusion sociale, l´esclavage dans notre pays ont assez fait de victimes. Leur solution se trouve en nous et elle est une obligation, une exigence morale pour chaque citoyen de s´y conformer pour retrouver la quiétude et l´harmonie : acceptez la différence sous toutes ses formes, acceptez le dialogue et détruisez la tribalisation de l´état, l´ethnicisation, la régionalisation et la patrimonialisation du pouvoir et des biens de l´état. Acceptez vous les uns les autres, dialoguez, vous allez vous comprendre sans nul doute.
Abdoulaye BaMontréal,
QChttp :www.refusdemarchan dernotredignite. blogpost. com/

Source: flamnet.net

mercredi 15 juillet 2009


Nous voilà encore repartis comme en l’an 40… Une élection présidentielle, une floraison de candidats, des discours et des gestes, des tentes et la fête ; bref, tout pour faire un évènement. Avouons que nous aimons bien ça nous autres mauritaniens. Car quoi de plus efficace pour nous permettre, le temps d’une hystérie collective, d’oublier les vraies questions. Celles-là mêmes qui me font répéter à tue-tête, et depuis bien longtemps, que le problème de la Mauritanie n’est pas conjoncturel, mais bien structurel.

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Et c’est dans ces moment-là, qu’on se plaît à circonscrire le débat dans une logique monothématique, de préférence conjoncturelle, pour éviter que les autres sujets, les vrais, ne viennent brouiller les alliances du moment, et révéler au grand jour des accointances indigestes pour l’électorat épris de cohérence et de lisibilité.

Pour éviter que se révèlent les secrets d’alcôve entre la carpe et le lapin, les alliances incompréhensibles entre ceux qui défendent publiquement le bilan de TAYA, et ceux qui prétendent éradiquer définitivement le système TAYA, on mettra subtilement sur le présentoir, le duopole putschistes/ anti-putschistes. Mais on omettra volontairement toutes les nuances qui peuvent rendre les choses plus complexes.



On négligera par exemple de dire que parmi les anti-putschistes d’aujourd’hui, certains ont été, il y a si peu longtemps d’ailleurs, de fervents défenseurs du putsch, et l’auraient même inspiré et suggéré aux militaires…N’est-ce pas plus aisé de s’enfermer dans des schémas simplistes pour faire conjoncture ?

Mais la communication étant aussi l’art de convaincre sans avoir forcément raison, on a fini par enfermer l’opinion dans ce dogme ; au point que toute tentative de nuancer le débat apparaît comme une insupportable hérésie aux yeux de certains. Parler des questions de fond n’est pas la priorité : celle de la cohabitation entre nos différentes composantes nationales, celle de l’esclavage, celle de l’implication juste et équitable des nos différentes communautés dans la gestion des affaires publiques, celle du redécoupage électoral qui rende plus efficientes nos élections locales, et enfin celle de la vraie réforme constitutionnelle, qui réaffirmerait l’identité plurielle de la Mauritanie, officialiserait toutes nos langues nationales, et pour répondre à la conjoncture, redéfinirait le statut de notre armée, pour la consigner définitivement dans ses fonctions de sécurisation de notre territoire national.

Cela soulèverait bien trop de divergences parmi les alliés du moment et gâcherait probablement la fête. Cela empêcherait également certains partis, qui ont du mal à vivre politiquement tous seuls, parce que justement la date de péremption de leur discours politique est largement dépassée, d’exister le temps d’une alliance conjoncturelle.

Pour masquer tout cela, rien de bien mieux qu’une bonne simplification des oppositions, où les slogans tiennent le haut du pavé, et le discours idéologique relégué à plus tard. Et pour faire encore plus simple, on cristallisera toute sa haine sur l’adversaire du moment ; de préférence le plus proche de soi, prenant pour argent comptant et reprenant à son compte les rumeurs les plus invraisemblables à son sujet. Il est bien connu que les opposants sincères au système mauritanien sont frappés de masochisme intellectuel. Se faire peur et se faire mal étant le sport favori de beaucoup d’entre nous. Sans doute parce que nous avons été tellement habitués au traumatisme, que le succès politique d’un des nôtre, ou tout ce qui peut s’annoncer comme tel, devient suspect. Ibrahima Moctar SARR n’est victime que de cela, et de rien d’autre !

Il n’a pas arrêté de marteler, et ce depuis la première transition, que l’essentiel est ailleurs, c’est-à-dire, dans la résolution de la question nationale, et pourtant il y aura toujours des gens pour écrire qu’il a trahi la cause. Alors qu’il a même du mal financièrement à boucler sa campagne, pendant que les autres candidats se pavanent dans de rutilants 4x4, quand ce n’est dans les hélicoptères de l’armée, il y aura quand même toujours des gens pour écrire qu’il a été acheté à coups de millions. Qui se demande la provenance de l’argent de campagne des autres candidats ?

Apparemment dans cette campagne électorale, quand on ne s’appelle pas Ibrahima Moctar SARR, ou KANE Hamidou Baba, on est exempté de cet interrogatoire. Aller chercher la vraie raison…Il n’y a personne non plus pour s’insurger contre la censure dont est victime l’AJD/MR par la HAPA, parce qu’elle tente de replacer le débat sur les questions de fond.. Où sont passés tous ces sincères défenseurs du principe même de la démocratie ? N’est-ce pas le principe qu’on défend ? Où alors, dois-je penser que c’est une défense à géométrie variable ? Non, rien de tout cela ne se fera. Car médiatiser ces évènements reviendrait à battre en brèche l’idée acquise par certains que nous sommes dans le camp de AZIZ. A tous ceux-là je dis que nous ne sommes que dans un seul camp : celui de notre programme.

Nous n’avons et n’aurons de préférence qu’au plus offrant programmatique. Ayant expérimenté tous les acteurs du jeu politique actuel, nous savons désormais qu’il n’y a pas pour nous d’alliés prédestinés. Nous savons également que tous les autres candidats, en dehors de Ibrahima Moctar SARR, ne feront que des réformes cosmétiques et minimalistes. C’est pour ça que notre priorité n’est pas de faire de la lutte par procuration, mais bien d’être à la base de la vraie transformation sociale. Nous ne sous-traiterons pas le combat, nous le mènerons. Et si au besoin, nous devons faire des alliances, celles-ci seront programmatiques. Ce fut le cas avec Ahmed Ould DADDAH avec la plate-forme des 35 points avant qu’il ne la dénonce de facto. Nous avons voulu en son temps que ce soit le cas avec Sidi sous le gouvernement de Waghef 1, mais on nous rétorqua qu’il n’y avait pas de discussion possible sur le programme. Nous déclinâmes l’offre. D’autres y ont été sans condition. Et c’est nous les opportunistes !

Mais pour sûr, l’enferment actuel du débat politique dans un réduit thématique coûtera cher à tous les citoyens soucieux de voir advenir le vrai changement. Cheikh Hamidou KANE disait que « l’évidence est une vérité de surface ». Ce qui apparaît aujourd’hui comme le seul débat possible dans cette élection est cela même qui nous perdra. Car à force de noyer, comme on a l’habitude de le faire l’Essentiel dans l’évènementiel, on donne au système la possibilité de prospérer sur la facture de nos schémas simplistes et réducteurs. Et ça, le candidat Ibrahima Moctar SARR s’y refuse. Vaille que vaille !

Bocar Oumar BA
Directeur de campagne du candidat Ibrahima Moctar SARR en France.

Source : ajd-mr.org

mercredi 8 juillet 2009

CONTESTATIONS ET REVENDICATIONS

CONTESTATIONS ET REVENDICATIONS
EN MAURITANIE
Près de 50 ans après son accession à l’indépendance, la Mauritanie apparaît comme l’un des pays d’Afrique noire et du monde Arabe où les mouvements politiques, syndicaux et scolaires de contestations, de revendications ou bien d’opposition au pouvoir, sont rarement entrepris. En plus, jamais aucun régime politique ne s’est véritablement senti ébranlé par les différents coups qui lui étaient assenés de l’intérieur ; qu’il s’agisse de grèves, marches, meetings, sit in, pétitions, manifestes, appels au boycott ou à la désobéissance civile…

Au niveau national, deux dates se distinguent par des mouvements de grande ampleur qui se soldèrent par des échecs cinglants pour leurs initiateurs et lourds de conséquences pour le pays.
En Janvier 1966 le décret d’application de la loi rendant l’étude de l’arabe obligatoire dans l’enseignement secondaire conduit les élèves négro africains à déclencher dans les lycées de Nouakchott et de Rosso un mouvement de grève générale qui s’étendit rapidement aux collèges de Kaédi et d’Aïoun. L’événement, soutenu par le « Manifeste des 19 », dégénère, in fine, en violents conflits raciaux faisant 6 morts et 70 blessés.
Le pouvoir ne fléchit pourtant pas : les élèves furent renvoyés dans leurs familles et les 19 hauts fonctionnaires signataires du Manifeste suspendus et poursuivis devant la justice.
Le premier acte vers l’arabisation du système éducatif national était ainsi posé. Dès le 28 Novembre 1974, dans son Rapport sur l’état de la Nation, le Président Moktar Ould Daddah déclarait : "L'arabisation de tout notre système d'éducation est désormais engagée d'une manière irréversible … ».
Le clivage entre élèves de communauté négro mauritanienne et ceux de la communauté arabe AUSSI. Ce fossé ira en se radicalisant dramatiquement et chaque jour la perspective d’une véritable unité nationale s’éloignait un peu plus. Cette situation diaboliquement exploitée par des milieux extrémistes arabes, déboucha sur des opérations « d’épuration ethnique » de 1986 à 1991 ponctuées de violations gravissimes des Droits de l’Homme sur une grande échelle.
L’Année 1991 fut précisément, de toute l’histoire du pays, la plus féconde en mouvements de tout genre alternant ou combinant à la fois grèves, marches, pétitions et appels au boycott…ou motions de soutien.
En avril, prenant tous ses opposants et détracteurs à contre-pied, le Colonel Moawiya, au pouvoir depuis le 12/12/84, invite unilatéralement les citoyens à un référendum constitutionnel suivi d’élections générales.
Il est indéniable que des facteurs externes ont beaucoup pesé sur la timide ouverture démocratique du régime :
- L’indignation unanime de l’opinion internationale suscitée par les actes criminels commis à l’endroit de la communauté haalpulaar à partir de 1986.
- Le discours de La Baule prononcé par François Mitterrand le 20 juin 1990.
- La Guerre du Golfe du 17 janvier au 3 mars 1991.
Le processus démocratique amorcé, sera contrôlé de bout en bout par l’homme fort du pays qui n’hésitera pas à faire usage du bâton et de la carotte pour mater ses adversaires.
Il n’aura cure ni des « émeutes du pain » à Nouadhibou le 2 juin 1991, ni de la grève générale de 48 h lancée par l’U.T.M. pour les 19 et 20 juin portant sur des revendications salariales encore moins des gesticulations d’un Front Démocratique Uni pour le Changement (F.D.U.C.) empêtré dans ses contradictions.
Jusqu’au 03 Août 2005, Moawiya et son parti le P.R.D.S. eurent le champ totalement libre sur l’arène politique en raison du double boycott par l’Opposition des élections (législatives de mars 1992, présidentielles de décembre 1997), et de l’incapacité « épidermique » de ses dirigeants politiques à se regrouper durablement au sein d’un Front uni.

Les freins au dynamisme, à la crédibilité, à l’efficacité et à la popularité des mouvements revendicatifs et des partis d’opposition sont multiples.
Il est cependant parfaitement possible de les surmonter en se consacrant davantage à l’ancrage de la démocratie, à la défense de l’intérêt général, au règlement des problèmes de la cohabitation et de l’unité nationale, à la lutte contre l’ignorance, la pauvreté et l’enrichissement illicite. Tout un programme, n’est ce pas ?

Issa Mamadou DIOP
Conseiller Municipal
Nouadhibou

dimanche 5 juillet 2009

Nouadhibou : PC mobiles, une innovation d’AJD/MR

Ils étaient des centaines de jeunes et de femmes; militants et sympathisants d’AJD/MR à se donner rendez-vous ce vendredi dés 23h au siège du partis sis Hotel Nassiba au Bagdad Robinet 2 de Nouadhibou .


Ce meeting organisé par les responsables des comités du 1er,2ém,3ém et 4ém robinet marque le début d’une série de meetings de quartiers que compte faire le directoire régional de campagne du candidat de l’unité nationale Ibrahima Moctar Sarr ,sous la houlette de Thiam Ousmane .

Dans son discours le directeur de campane a rappelé les grands axes du programme de Ibrahima Sarr qui va de la révision constitutionnelle ,au partage des pouvoirs et des richesses en passant par des réformes économiques .Monsieur Thiam dira que parmi les dix candidats ,il y a sept qui sont des candidats de la continuité et que son parti ne va jamais s’allier avec le diable .« Nous voulons que certains Mauritaniens se rachètent s’ils veulent le faire sincèrement « a t-il souligné .« Les mauritaniens ont besoin de la concorde et l’unité nationale. La Mauritanie peut être le Brésil de l’Afrique à condition que nous ayons des Hommes capables de gérer la gérer « Affirme M Thiam .« Nous voulons que quand il y a une main tendue par le maure qu’elle soit acceptée par un noir et quand il y a une main tendue par un noir qu’elle soit acceptée par le maure « a conclu le coordinateur sous les applaudissement de la foule qui répètent en chœur moumkin, inawona, awa niana, mouna nekk.


Auparavant la coordinatrice adjointe, la responsable des femmes, le responsable des jeunes ont exhorté les militants à retirer leurs cartes d’électeurs et à ceux qui n’étaient pas inscrits à aller s’inscrire car « notre combat, ce sont les cartes « ont-ils souligné avant de mettre en garde les militants contre les antis-démocratie qui utilisent les moyens financiers pour acheter les consciences des citoyens .


Après la traduction en langues nationales, un séance de sensibilisation sur les modalités du vote qui consiste à montrer le logos Le rendez-vous est pris pour Dimanche à Hay Madrid ; la seconde étapes .
Source : service communication (Directoire Nouadhibou)
Ba Souleymane Fallilou